Moi, je serai le feu, pour mordre l’entourage
Je lécherai la peau de ceux qui te font mal
Je la ferai craquer sous mes dents de brûlance.
Moi, je serai le fleuve, et je les noierai tous
Et d’un grand coup de vague je saurai balayer
Toute la cruauté qui habite leur ventre.
Moi, je serai la terre, et je me ferai boue
Pour mieux les étouffer, pour mieux les rendre sourds
Enveloppant leur corps et emplissant leur bouche.
Alors tu seras grand, beau et puissant mon frère
Et je t’aurai vengé, moi qui n’existe plus.
Mais j’aurai su t’aimer, tu n’as rien demandé.
Tu voulais tout donner.
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