Quand le ciel et la mer se seront mélangés
Que l’étoile d’un soir aura vaincu l’errance
Je te dirai alors où l’égarement commence
Quand l’univers entier se sera enlisé.
Tu riras à la lune, malheureux supplicié,
Pour n’avoir jamais pu diminuer ta souffrance.
Tu t’élanceras encore vers un peu de jouvence
Dans l’éclatement sourd de ton âme damnée.
Auras-tu le courage d’affronter la douleur
D’éprouver à nouveau l’angoisse et le malheur
Quand ton âme enflammée brûle de liberté ?
Repousse le néant, écrase l’infini
Ou jamais ton destin ne sera validé
Saisis donc ton bonheur de tes deux mains meurtries !
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